Jeudi 14 janvier 2021

 

"PHÈDRE" annulé

 

Les salles de spectacle devant rester fermées jusqu'au 31 janvier (au moins), et le report du spectacle se révélant impossible d'ici la fin de la saison, la représentation de "PHÈDRE", prévue le vendredi 22 janvier 2021, est annulée.

 

Les personnes ayant des billets seront avisées par courrier des modalités de remboursement de leur(s) place(s) dans les jours prochains

Vendredi 22 janvier 2021 - 20h30

 

Théâtre d'Orléans

PHÈDRE

de Jean RACINE -

mise en scène de Brigitte JAQUES-WAJEMAN

Phèdre : Raphaèle BOUCHARD
Thésée : Bertrand SUAREZ-PAZOS
Hippolyte : Timothée LEPELTIER
Aricie : Pauline BOLCATTO
Œnone: Sophie DAULL
Théramène : Pascal BEKKAR
Ismène : Lucie DIGOUT
Panope : Kenza LAGNAOUI

durée du spectacle : 2h environ

placement dans le respect des règles sanitaires

Photos Cossimo Miglio Magliocca

Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d’Athènes (c’est lui qui a tué le Minotaure dans son labyrinthe crétois), éprouve un amour interdit pour Hippolyte, son beau-fils, enfant de son époux. Tel est le fatal secret qui la ronge et que lui arrache, Œnone, sa nourrice et confidente. Au moment où elle vient de faire ce fatal aveu, Thésée est absent et le bruit de sa mort se répand dans Athènes …

 

Phèdre, est la dernière tragédie profane de Racine. Dans sa préface, il la considère comme «la meilleure de ses tragédies».

 

Après une exceptionnelle traversée du théâtre de Corneille, Brigitte Jaques-Wajeman met en scène Phèdre, la plus célèbre, la plus mystérieuse tragédie de Racine.Dans Phèdre, Racine explore l’événement absolu qu’est le surgissement de l’amour. L’amour, monstre naissant, monstre dévorateur ! L’exploration des fantasmes, où l’amour, la haine, la mort ont le même visage, est ici poussée jusqu’aux limites de l’innommable. Le désir est perçu, par ceux qui l’éprouvent, comme une force étrangère qui subvertit les sujets, les rend méconnaissables à eux-mêmes.

 

Un premier, un unique regard, et, tel un alien, il s’introduit dans les corps, s’en empare et les déchire, comme le monstre qui tuera Hippolyte. Racine ose montrer la jouissance dans laquelle les corps sont emportés, et qui bouleverse les protagonistes, parce qu’elle est interdite. Un combat inexorable se joue au cœur de la tragédie, entre l’ombre et la lumière. Dans ce monde où l’expression des passions est à la fois empêchée et exaltée, l’aveu est d’autant plus terrible à dire. C’est dans une langue renversante de beauté, que Racine écrit cette sublime tragédie du désir.

 

« Dirigeant à merveille une jeune troupe exceptionnelle, Brigitte Jaques-Wajeman rend toute leur sensualité aux vers dangereux de Racine. »

Télérama du 22 Janvier 2020

 

« Tout commentaire est un peu oiseux lorsque s’ impose d’évidence une intelligence profonde du texte, une distribution impeccable, des choix artistiques sobres et éloquents de scénographie, d’éclairage, de costume, de son, de musique. Et une manière de dire les vers qui offre son juste déploiement à l’alexandrin sans le corseter dans un rythme lancinant. »

Armelle Héliot - le Figaroscope